On continue les suggestions de toutes petites actions possibles dans nos quotidiens, cette fois on parle compost.
Démarrer un compost c’est déjà poser un nouveau regard sur ce que l’on jette, considérer les épluchures, et penser déjà un peu plus nature.
Principal argument : jeter moins
Si la part organique de nos déchets reste chez nous, plutôt que d’être ramassée, c’est déjà un poids en moins à transporter.
Alors comme d’habitude, de manière isolée ce n’est pas grand chose,
mais en nombre, c’est une économie d’énergie à ne pas déplacer cette masse.
On se rapproche plus du fonctionnement naturel des éléments organiques. Telle la feuille morte qui tombe sur le sol de la forêt, elle nourrit le sol et n’a pas besoin d’être ramassée, elle a déjà un rôle sur place.
L’autre avantage : valoriser
Entretenu correctement, le compost peut être un allié de nos plantes et de notre jardin. Retournez le régulièrement pour un apport en oxygène et par la même éviter les mauvaises odeurs qui sont signes d’une mauvaise maturation.
En hiver, pour préparer un nouveau carré potager, vous pouvez étaler le compost sur la nouvelle surface, légèrement travaillée puis recouvrir de paille (ou autre mulch). Il réchauffera la terre, la nourrira, ainsi au printemps vous aurez un carré plein de vie et de vers de terre
La tonte, ou les branches de taillage sont aussi une opportunité pour votre jardin. La tonte peut vous servir pour démarrer un carré à potager en lasagne en alternant une couche de tonte et une couche de paille, idéal pour les pommes de terre.
Pour les branches de taillage, oubliez les pendant 1 an ou 2 dans un coin du jardin, puis regardez en dessous. Vous découvrirez un superbe terreau !
Un aller retour en moins au magasin de jardinage, et des économies.
Et si en plus, cela évite à vos branchages de prendre le taxi jusqu’à la déchetterie c’est une bonne chose non ?
Comment commencer
Nombreux sont ceux qui ont d’excellents conseils à ce sujet, ci-dessous ceux qui nous ont le plus séduits :
Mettez tout ce qui se mange, mais de préférence en petits morceaux (oui même les agrumes, même la viande …).
Alternez azote (matière fraîche ex : épluchure, feuille de salade, tonte…) & carbone (matière sèche : feuille morte, papier, mouchoir carton…).
Vous pouvez même y vider votre aspirateur, à condition de n’avoir pas aspiré de plastique ou autre matière synthétique (mais la sciure de bois, la poussière…). Cet apport pourra sécher votre compost si il est trop humide. Aller encore un poids en moins dans la poubelle !
Dans le jardin ou même sur un simple balcon c’est possible.
Pour ma part j’ai expérimenté le balcon pendant 1 an et demi, avec un cube en bois trouvé dans les encombrants de la ville, une bâche par sécurité pour éviter que le jus ne fuit. Et ça marche !
Je voyais les matières organiques diminuer, ou du moins le niveau de mon compost n’augmentait pas malgré ma cuisine constante.
Au jardin 5 planches suffiraient, l’idéal est de ne pas avoir de fond que les vers de terre puissent y avoir accès.
Certaines villes prêtent ou donnent un composteur contre un justificatif de domicile.
Ou peut être trouverez vous un composteur collectif près de chez vous.
Voilà de bien bonnes nouvelles pour la planète et ses insectes !
Pour terminer, je vous propose 2 vidéos de Damien Dekarz, très encourageantes comme d’habitude :
Qu’en pensez vous ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires.
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